Hello tout le monde, On vous envoie ces petites nouvelles depuis Bordeaux ! Mais c’est vrai que vous devez vous demander comment on a atterri de Phnom Penh à Bordeaux …. Here we go pour vous raconter le début de notre aventure Française ! Pour rappel, l’objectif en France est d’aller rencontrer les parrains et délégations régionales d’Enfants du Mékong pour continuer de les motiver par notre témoignage, rencontrer des personnes potentiellement intéressées par le parrainage pour les décider à sauter le pas, et rencontrer des jeunes dans les collèges/lycées pour leur transmettre un message d’espérance : oser l’aventure et ne pas abandonner ! Après une petite semaine à Lille pour laver nos vêtements, prendre des affaires un peu plus chaudes, bien manger, dormir, et profiter de nos familles, nous avons pris le train en direction de Narbonne. Prendre vos vélos dans un train qui n’a pas d’emplacement réservé pour est une galère sans nom : il faut démonter les deux roues, le guidon, et faire rentrer le tout dans une housse. Honnêtement on ne vous conseille pas trop le TGV avec vos vélos… Après avoir passé 2h sur le quai de la gare de Lézignan-Corbières pour remonter correctement nos vélos (malgré les formations techniques, quand on est dans le vif du sujet c’est plus complexe qu’il n’y paraît), nous avons grimpé nos premières montées au milieu des vignes direction l’abbaye de Lagrasse : une abbaye située dans un petit village en pierre au milieu des Corbières. Nous avons profité d’une semaine dans ce joli coin de paradis coupé du monde pour préparer les conférences de notre tour de France, faire la relecture de tout ce que nous avons vécu au Cambodge, nous reposer, et déconnecter. Nous étions logées dans une maison du village, et allions travailler tous les jours dans l’abbaye pour être au calme et concentrées. La terrasse au bord d’un ruisseau, la douce odeur des cyprès, et les chants des moines et des oiseaux nous ont beaucoup ressourcées. Le confinement levé, nous sommes parties le 4 mai avec nos vélos à la rencontre des parrains sur les routes de France. Pour arriver à la première étape, Carcassonne, nous avons traversé de beaux paysages dans le massif des Corbières, qui avaient des airs de Toscane. Mais les vélos chargés plutôt lourds (on n’avait pas de pulls ni de jean au Cambodge…) et mal réglés après le train nous ont bien fait râler pendant les kilomètres de grimpettes. Par chance, il faisait beau, et après une petite visite de la Cité de Carcassonne en arrivant, nous avons été trop bien reçues par une jeune marraine, Alice. Le lendemain nous sommes parties en direction de la ville rose, Toulouse, en longeant le canal du Midi. Ce qui devait être une partie de plaisir car tout plat et joli s’est avéré un peu plus compliqué que prévu. Nous avons eu des soucis de vélo qui nous ont obligés à faire un arrêt dans un atelier de réparation puis un délicieux vent de plein fouet : malgré toute notre bonne volonté, nous n’étions qu’à un peu plus de la moitié en fin d’aprèm. On a donc fini en TER, un peu moins glorieux certes, mais on a appris à faire preuve d’humilité 😊 Nous sommes donc arrivées à Toulouse où nous avons été accueillies par Paulette, qui s’est occupées de nous comme une grand-mère, dans sa petite maison au milieu d’un jardin tout fleuri dont elle prend si bien soin ! A Toulouse nous sommes intervenues dans une classe de seconde et avons passé une belle après-midi avec la dynamique délégation EDM de Toulouse ! Nous avons aussi retrouvé des amis qui nous ont fait visiter la ville longeant la Garonne : une très jolie ville malgré ses airs maussades sous la pluie (qu’on aurait préféré laisser à Lille). Après ce petit séjour toulousain (prononcer « toulousaing »), nous avons repris nos vélos en revenant sur nos traces (de roues), à l’Est de Toulouse, dans la charmante ville de Lavaur. Nous avons été hyper bien accueillies par la déléguée du 81, Isabelle Carme, son mari Christophe, et toute son équipe, qui nous avaient prévu un beau programme : intervention en classes de 6ème, rencontres avec des parrains plus ou moins jeunes (les plus jeunes avaient 8 ans !), visite de la ville et même passage à la radio !! (À écouter ici : http://www.rdautan.fr/spip.php?article838) Nous avons logé chez Corine, marraine au Cambodge, qui a déjà fait plusieurs séjours là-bas : un plaisir d’échanger avec quelqu’un qui connaît aussi très bien la culture et le pays ! Nous avons aussi rencontré Monique et Charles, un couple jeune retraité fou de vélo hyper impressionnant : ils avaient déjà fait plusieurs fois le tour de France à vélo, et avaient même un diplôme pour ça ! Décidemment on est des petites joueuses à côté d’eux… Bien reboostées par ce séjour à Lavaur rempli de rencontres super inspirantes, nous avons repris nos bicyclettes, mais sans pédaler, concept assez marrant ! En fait, Isabelle a eu la gentillesse de nous avancer un peu en voiture jusque Samatan, car nous étions attendues plus tôt que prévu à Lourdes, la prochaine étape. En partant de Samatan, on avait le plaisir de pédaler vers les Pyrénées enneigés, c’était magique ! Mais contrairement à notre cher plat pays, la route pour Lourdes ne connaissait aucun moment de répit pour nos mollets : montées descentes toute la journée. On nous dit souvent : derrière chaque montée se cache une descente ! Oui mais les amis, on peut vous dire que derrière chaque descente se trouve aussi une montée… quand on prend beaucoup de vitesse en descente ce n’est en général pas très bon signe si l’étape suivante est au milieu des montagnes… Après beaucoup d’efforts, une nuit dans une petite cabane en lisière de forêt, et des jours de pluie qui s’enchainent, l’arrivée à Lourdes était magnifique ! D’autant plus que nous avons été accueillies par Youssef, Radja et Andraw, une famille de réfugiées irakiens. Nous avons passé chez eux deux jours incroyables : des discussions supers profondes, des dîners délicieux, de la joie, de la fraternité et des leçons de vie incroyables. Quel témoignage de foi pour nous, surtout dans cette ville d’apparition mariale ! Nous avons aussi rencontré des parrains et passé du temps avec chacun d’entre eux : René, Bernadette (promis c’est juste une coïncidence à Lourdes !), Don Damien. Toutes ces rencontres nous ont fait un bien fou tant elles étaient simples, vraies et belles ! Puis nous avons repris nos joyeux vélos direction Pau, et plus précisément les côteaux de Jurançon. En fait, on précise les côteaux pour que vous puissiez imaginer à quel point on est arrivées transpirantes et épuisées dans la maison de la famille De Réals. Mais on peut vous dire que la montée raide en tirant nos vélos valait le coup !! Nous avons été reçues comme dans notre famille et partagé un moment juste dingue ! On avait vraiment la flemme, mais ils avaient invité quelques amis et voisins, et tous nous attendaient impatiemment au coin du feu avec de bons ptits plats et hâte de découvrir qui étaient ces monstres trempés qu’ils avaient vu arriver. Alors après une bonne douche, nous avons changé de costume et avons troqué nos cuissards pour de jolies robes et nos cernes par des sourires jusqu’aux oreilles. Le résultat : une soirée familiale, chaleureuse, et heureuse ! 4 personnes ont décidé de parrainer un enfant au Cambodge à la suite de notre petite intervention, quelle joie !! Remises en forme par une bonne nuit et un bon déjeuner avec cette famille de Jurançon, nous avons enfourché nos montures en direction d’Orthez et de Bernard et Elisabeth. Nous y avons encore reçu un super accueil, et pu discuter de l’importance du parrainage avec ces parrains depuis des années. Après ce court séjour, nous pensions dire adieu aux montagnes pour dire bonjour à la mer (arrivée prévue à Bayonne). Nous pensions mal car après des kilomètres plutôt tranquilles au bord du Gave nous avons attaqué quelques kilomètres de grimpettes pour arriver à Mouguerre, chez Marie-Hélène, déléguée EDM du Sud-Ouest. Ici encore, on a été accueillies comme des reines : déjeuners délicieux, lits moelleux, petites attentions délicates de notre hôte et vue imprenable sur les Pyrénées et la mer ! Ces deux petites journées nous ont permis de témoigner aux parrains des environs de notre voyage et de la force du parrainage. L’arrivée en bord de mer et sous le soleil après tous ces kilomètres pluvieux et vallonnés est un pur délice : bruit des vagues, odeurs marines, jolies maisons, et une vie qui reprend avec ce premier jour d’ouverture des terrasses ! Puis nous arrivons sur la Vélodysée, cette piste cyclable qui longe la côte Ouest, et qu’on prendra jusque Nantes : un vrai plaisir de ne pas devoir se guider avec nos téléphones mais plutôt comme un jeu de piste avec les panneaux de la véloroute ! Rejointes par Marie, une amie de Flavie, nous avons été conquises par les Landes : des kilomètres de pistes cyclables seules au monde au milieu des pins, longeant la côte, sous le soleil. Au milieu de deux grosses journées de vélo pour rallier Bayonne à Bordeaux (nos plus belles perfs en termes de km !!), nous avons été accueillies par Francis, un ancien parrain, et son cousin Benoît dans une maison perdue au milieu de la forêt landaise. Un super accueil, un lieu apaisant, et une bonne nuit nécessaire pour enchaîner tous les kilomètres restants le lendemain. Nous arrivons tout juste à Bordeaux pour quelques jours de repos avant de nouvelles conférences.
Ce trip en France est plus compliqué que le Cambodge physiquement, car avec l’enchaînement de grosses journées de vélo + les confs, il faut s’accrocher ! Mais nous sommes tellement heureuses de semer des petites graines d’EDM et d’espérance un peu partout et surtout de voir que quelques fruits ont déjà poussé (les nouveaux parrainages !) Nous sommes donc épuisées mais happy, happuisées en somme ! A très vite ! Clo et Flav
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Hello les amis, Après notre chouette week end de Pâques en bonne compagnie, nous voilà de retour à Sisophon pour une dernière semaine en immersion totale dans la culture khmère. On retrouve pour notre plus grand bonheur le marché local avec notre stand de petit déj préféré, le boui-boui tenu par un prof de chimie à l’entrée du centre EDM qui nous tend de supers bières fraîches à l’arrivée, les différents Travailleurs Sociaux du centre et leur bonne humeur intangible autant au bureau pour coordonner les programmes de parrainage que sur le terrain de pétanque ! Cette fois nous sommes logées au foyer des étudiantes tenu par Sreyrath (la responsable des travailleurs sociaux de Siso) ce qui est vraiment chouette car elles parlent très bien anglais. On partage de supers moments avec elles autour de soirées karaoké, de bons dîners typiques et de parties de cartes ambiancées ! Le mardi matin, départ à la fraîche pour aller retrouver le Père Vincent à Chomnaom, un des villages réunissant le plus grand nombre de chrétiens du Cambodge. C’était sans compter la lettre d’autorisation réclamée par le gouverneur de la province pour pouvoir circuler à vélo malgré la fermeture des provinces. On attend pendant de longues minutes qui nous semblent des heures que la secrétaire du centre nous rédige l’autorisation en khmer. Une fois le papier en main on peut partir ! La route est trop belle, on traverse des petits villages authentiques, et on profite à fond de ces derniers coups de pédales au milieu des khmers qui se marrent en nous voyant passer. On traverse un petit pont en fer qui menace de craquer sous nos roues et nous arrivons à Chomnaom. On visite le village avec le Père Vincent qui nous présente à chacun des habitants. Il nous fait un super topo sur la religion bouddhiste et nous emmène à la découverte d’une pagode : on comprend enfin ce que signifient toutes les peintures détaillant la vie de Bouddha. On passe de supers moments avec ce Père envoyé en mission à vie dans ce petit village khmer. Il nous raconte l’histoire du Cambodge et nous conduit jusqu’au lieu où ont été tués 2 prêtres cambodgiens en 1975 alors qu’ils tentaient de rejoindre un convoi de français fuyant les khmers rouges. L’accueil généreux du Père Vincent nous touche, encore une rencontre qu’on est pas prêtes d’oublier ! Le soir on joue avec les enfants du village, on essaie de leur apprendre le jeu du chef d’orchestre et ils tentent de nous initier à une sorte de « renard qui passe ». On ne comprend rien à ce qu’ils chantent alors quand c’est à nous de chanter on case les quelques mots qu’on connait et le résultat les fait bien rire ! Le lendemain au réveil on apprend qu’un confinement général est imposé sur tout le pays à l’approche du Khmer New Year, notre retour à Phnom Penh est prévu samedi, il va falloir encore faire preuve d’imagination et de patience le temps de trouver une solution ! Heureusement Martin qui vit au Cambodge depuis 25 ans nous est d’une grande aide. Il se rend chez le gouverneur, contacte un ami taximan et la veille du départ, on apprend, soulagée que notre retour est confirmé ! Notre dernière soirée coincide avec la soirée d’anniversaire de deux travailleurs sociaux du centre, un vrai festin est prévu pour l’occasion. On se régale de pizzas khmères et de mélanges d’algues +/- appétissant et au bout de 10 minutes à peine on se retrouve seules à table… Mais où sont-ils tous passés ? Sur le terrain de pétanque ! Ils sont tellement fans de ce sport marseillais qu’ils ne louperaient pour rien au monde une minute de jeu !! Le terrain se trouve juste à côté de la maison du gardien : Papi Soy. Ce vieil homme de 89 ans parle très bien français, il est ravi de nous rencontrer et nous raconte avec des étoiles dans les yeux son voyage en France il y’a quelques années. On le questionne sur la guerre civile mais comme la plupart des khmers il est assez silencieux sur le sujet. La tendance est à l’oubli nous explique Martin, car dans chaque famille on trouve autant de victimes que de bourreaux. Toutes les horreurs vécues pendant cette période sont pourtant encore visibles chez les adultes que l’on croise sur notre chemin, surtout dans la province de Sisophon où les derniers khmers rouges étaient présents jusqu’en 1998. Le samedi, Charlotte et Hubert (volontaires bambous à Banteay Chmar qui vont accoucher à la capitale) nous rejoignent pour prendre le taxi vers Phnom Penh. La route est truffée de barrages de police, ils veillent au respect du confinement. 9 barrages ici = 9 contrôles bien différents, une fois ce sera la signature du gouverneur qui nous permettra de passer, l’autre le ventre de Charlotte et nos mimes d’avion … 8h plus tard nous arrivons enfin à Phnom Penh, le choc de la transition campagne – capitale est brutal. On retrouve les buildings, les magasins d’allure occidentale, la surpopulation... Le béton remplace la tole et le bruit des voitures celui des bonzes chantant dans les hauts-parleurs. On réalise que le voyage touche à sa fin et on prend conscience de la chance qu’on a eu de découvrir le Cambodge authentique, celui où les vaches traversent au milieu de la route, où le déjeuner coûte moins d’un dollar, où les khmers ne parlent pas un mot d’anglais et trouvent pourtant toujours un moyen d’engager la conversation avec nous … On retrouve Géraldine et Jean-Pierre qui nous accueillent (encore) à bras ouverts, on échange beaucoup avec eux sur nos découvertes, nos coups de cœur, nos questions, leur vie d’expat à Phnom Penh. On s’endort happuisées et il nous faut bien 2 jours de sommeil pour récupérer de ce changement d’ambiance ! Axelle et Bernard, volontaires bambous au centre EDM de Phnom Penh, nous recoivent pour l’apéro. On passe un super moment avec ce couple qui s’est engagé pour EDM après avoir travaillé à Shanghai dans un tout autre domaine, leur mission nous inspire et leur accueil nous touche. On nous avait parlé de la solidarité française à l’internationale avant le départ, on la vit vraiment ici, on se sent comme chez nous avec tous ceux que l’on rencontre, on finit par se demander si on aura la tête assez grande pour garder en mémoire toutes ces belles personnes qui croisent notre chemin ! Et ce n’est que le début ! Le lendemain, on part pédaler sur l’île de la Soie. A quelques kilomètres du centre de Phnom Penh, cette petite réserve naturelle préservée est magnifique ! Des manguiers et des rizières à gogo nous rappellent les paysages de l’ouest du pays, et on en profite car c’est un des seuls endroits encore bien vert à proximité de la capitale. A peine descendues du bateau qui nous amène sur l’île, on croise un groupe de volontaires de l’association Pour un Sourire d’Enfant qui nous proposent de les suivre pour la journée. On se régale d’un bon « bai tcha » (riz frit : une valeur sûre au Cambodge !) au cœur d’une pagode typique et on enchaîne les kilomètres le long du Mékong. La suite de notre semaine est bien ralentie. Les journées intenses sur les vélos sont finies et il n’en fallait pas plus pour que je me réveille avec un lumbago qui m’empêche de marcher, de m’asseoir et de dormir. Aucune douleur pendant 1550 km, et à peine terminé, le corps se réveille. C’est marrant de voir à quel point le corps et l’esprit sont liés. C’est le moment parfait pour filer chez le médecin qui me donne de quoi soulager la douleur et me demande d’arrêter le sport pendant 3 mois … Plus de peur que de mal, après une bonne séance d’ostéo et un peu de repos, le retour sur les vélos en France sera finalement possible le 4 mai comme prévu! On retrouve nos supers copains de quarantaine pour une bonne dernière aprèm ensemble avant l’annonce du confinement strict de Phnom Penh. Tout le monde se rue dans les supermarchés, on se croirait en France l’année dernière ! Sauf qu’ici ça ne rigole pas, l’annonce officielle tombe à 23h et plus personne ne peut circuler sous peine de prison ou de coup de canne à sucre… Notre départ tombe à pic ! On craint de galérer à trouver un tuktuk qui accepte de nous déposer à l’aéroport avec les vélos sur le toit. Mais, comme toujours, on est frappées par l’ingéniosité et la générosité des khmers. On arrive donc à l’aéroport, au ralenti mais entières et prêtes à décoller. Nous quittons le Cambodge aussi zen que les khmers et heureuses de tout ce que nous avons vécu durant ces 3 mois : des levers de soleil admirés sur les rizières aux repas partagés sur le bord de la route, en passant par toutes les rencontres faites sur le chemin et tous les liens qui se sont créés autour de nos bicyclettes. Quel kiff aussi d'avoir appris à mieux nous connaître et à repousser chaque jour nos limites un peu plus loin.
MERCI à vous tous, filleuls et familles parrainées par Enfants du Mékong de nous avoir ouvert vos portes, partagé un peu de vos quotidiens et transmis votre joie de vivre dans un cadre si simple. Merci de nous avoir appris que le bonheur ne dépend pas de ce que l’on possède et que le rire n’a pas de limites. Une belle leçon d’humilité ! MERCI à tous les volontaires bambous, les travailleurs sociaux et responsables de programme de nous avoir partagé un peu de vos missions, de nous avoir donné vos bons plans, vos connaissances sur le pays et sa culture. Nous garderons en tête votre ouverture d’esprit et votre adaptabilité à toute épreuve. MERCI à vous, khmers croisés sur notre chemin, pour vos bouteilles d’eau fraîche, vos plats typiques qui nous auront bien régalé, vos rires en nous voyant pédaler sous la chaleur de votre beau pays. Merci pour votre résilience, votre joie, votre générosité et votre lâcher-prise qui nous a appris à savourer chaque instant et à vivre un jour à la fois sans se soucier de notre programme du lendemain. MERCI à tous ceux qui nous ont ouvert la porte de leur maison, de leur tuktuk et de leur coeur. Merci pour l’authenticité de votre accueil et pour tous les chouettes moments vécus ensemble. Merci Sreyrath, Mr Men, Mr Sophoan, Mr Veun, Mr Makkley, Papi Soy, Han, Poly, Konla, Liza, Kimsan, Vitchika, Kimly, Rong , Siv Pav, Maily, Sophors, Chanlo, Sambien, Géraldine, Jean-Pierre, Cendy, Père Fernando, Père Alessandro, Père Vincent, Martin, Caroline, Christophe, Annaëlle et Léonie, Jessica, Clément, Solène, Manon, Edouard, Payp, Léa, Vitto, Père Son, Jean-Robert, Sister Frani, Sister Marie-Ange, Père Guillaume, Chamrom, Laura, Blandine, Solène, Hubert, Charlotte, Philomène, Lorraine, Amaury, Bernard, Axelle, Matthieu, Sister Juli, Olivier, Sofia,… Enfin MERCI à vous tous qui nous avez suivi et encouragé à maintenir notre projet malgré la situation sanitaire. Merci à nos familles, nos amis, à toute l’équipe d’Enfants du Mékong et surtout Xavier ! Votre soutien nous est super précieux ! On a hâte de traverser notre belle France pour témoigner de notre voyage auprès des Enfants du Mékong et rencontrer les parrains engagés. Après avoir découvert sur place leurs actions, on rentre plus convaincues que jamais par la nécessité et la beauté de cette asso. Un petit mot pour la fin ? Croyez-en vos rêves ! Si même en étant des sportives du dimanche nous avons réussi à le faire, alors pourquoi pas vous ? Chom riep lia et à très vite pour la suite de nos aventures … en France ! Flav et Clo |
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Août 2021
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